« Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph; or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle se trouva enceinte par l’action du Saint-Esprit. Joseph, son fiancé, qui était un homme juste et qui ne voulait pas l’exposer au déshonneur, se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, un ange du Seigneur lui apparut dans un rêve et dit: «Joseph, descendant de David, n’aie pas peur de prendre Marie pour femme, car l’enfant qu’elle porte vient du Saint-Esprit. Elle mettra au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.» »1.21Jésus: nom qui signifie l’Eternel sauve, l’Eternel délivre.
Société Biblique de Genève (Éd.). (2007). La Bible Segond 21 (Matthieu 1.18–21). Romanel-sur-Lausanne.
Marie a bien existé, elle est la mère de Jésus, et sa soumission à la volonté de Dieu est un exemple.
Il m’arrive d’entendre que : « les évangéliques (protestants en général) ne croiraient pas en Marie« . Que devons-nous entendre par cette affirmation ?
Les évangéliques ils y croient !
Une fois de plus, les affirmations de certains ne sont pas fondées. Les évangéliques croient que Marie a existé, elle fut enceinte par l’acte miraculeux du Saint-Esprit, selon le projet de Dieu et elle était bien vierge à cette période. Nous croyons aussi qu’elle a eu d’autres enfants (Marc 3.31 ; Luc 8.19 ; Jean 7.3 ; Jean 7.5 ; Actes 1.14).
Mais nous affirmons aussi qu’elle était pécheresse, comme tous les hommes et femmes (Romains 3.23) et qu’elle devait recevoir Jésus comme son sauveur et Seigneur pour hériter de la vie éternelle (Jean 3.16 ; Ro 3.24).
Marie a donc sa place dans la croyance chrétienne évangélique, une place semblable à tous ces témoins qui nous ont précédés (Moïse, Abraham, David…) et qui par leur soumission à la volonté de Dieu nous montre le chemin de la piété.
Ce que l’évangélique ne cautionne pas concernant certaines pratiques religieuses, entre autres, c’est la prière faite à Marie ou les « saints » de manière générale, qu’ils qualifieront comme « personne qui interroge les morts » et qui est en horreur à Dieu ». (Deutéronome 18.11-12)
L’Évangelique prie le Père, au nom du Fils avec l’aide du Saint-Esprit et ne prie personne d’autre.
Qu’en ce temps de Noël, nous puissions nous inspirer, de l’obéissance de Marie, sa détermination et son courage.
Elle, qui jusqu’au dernier jour de la vie terrestre de son fils Jésus, tiendra debout. Même dans l’ultime moment de douleur à la croix, voyant mourir son fils pour les péchés de l’humanité tout entière, elle persévéra.
Celui qu’elle porta en son sein, le sauveur du monde, lui donna les forces d’accepter l’inacceptable et de le retrouver trois jours plus tard dans un corps de ressuscité.
Alors suivons l’exemple de Marie, qui par un acte d’obéissance, porta en elle la lumière dont le monde avait tant besoin.
Ce Jésus nous voulons aussi le porter dans nos cœurs, et faire naître, faire jaillir en ce jour de Noël cette lumière, une lumière qui brille dans ce monde de ténèbres, pour que tous ceux qui vivent dans l’ombre du péché et de la mort reçoivent cette lumière et la fassent briller à leur tour.