PREMIÈRE PARTIE – DOCTRINES
1. Du vrai Dieu
Nous croyons qu’il y a un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, créateur de toutes choses; esprit à la fois infini et personnel, éternel, tout puissant, parfait et méritant au plus haut degré confiance, amour, obéissance, louange et adoration.
Voir: Gen 1.1; Lé 19.2; 1Chron 29. 10-13; Ps 24. 8-10; 145.17; Es 11.2; 12.2; Mt 5.48 ; 28.19 ; Mc 12.29-33; Lu 2.10-11; Jn 1.1-14; 3.16; 4.24; 10.30; 14.9; Ro 2.4; 8.9,11,14; 2Co 13.13; Ep 4.4-6; Col 2.9-10.
2. Des Saintes Écritures
Nous croyons que les écrits canoniques de l’Ancien et du Nouveaux Testament sont la Parole que Dieu nous adresse et constituent la seule et infaillible règle de foi et de vie chrétienne et la seule pierre de touche pour éprouver toute doctrine, toute tradition et tout système religieux ou ecclésiastique, ainsi que toute méthode d’action chrétienne.
Nous croyons que l’Écriture Sainte est un document providentiel et que le Saint-Esprit a souverainement présidé à l’origine et à la formation du recueil biblique. Nous croyons qu’il en a lui- même assuré l’enseignement parfait et l’entière vérité historique, malgré l’imperfection des instruments humains, qui, par sa divine inspiration et sous son contrôle, ont contribué à nous communiquer les oracles divins.
Nous croyons que les Saintes Écritures nous révèlent tout ce que nous avons à connaître dans le domaine spirituel. Nous croyons qu’elles ne sauraient, au cours de la dispensation présente, être modifiées ou complétées par aucune autre révélation.
Voir: Ex 24.12; De 18.18; 2S 23.2; Ps 78.5; Mt 4.4; 5.18; Jn 5.39,46; 10.35; Ac 1.16; 3.21; 17.11; Ro 1.1-2; lCo 14.37; Gal 1.6-12; 2Ti 3.16; 1Pi 1.25; 2Pi 1.19-21; Ap 22.18-19
3. De l’homme et des conséquences du péché
Nous croyons qu’Adam, premier homme crée directement par Dieu à son image fut innocent et bon, mais qu’ayant volontairement violé le commandement de son créateur, il perdit son état d’origine, de sorte que tous ses descendants, héritant de sa nature déchue, sont enclins au mal et séparés de Dieu, voués à la mort éternelle.
Nous croyons que, personnellement et directement responsable devant Dieu, l’homme a pour vocation de déterminer lui-même librement et définitivement son sort éternel dès ici-bas, par la position qu’il aura prise durant sa vie terrestre, à la clarté des lumières qui lui auront été accessibles.
Voir: Gen 1.27-31; 3.1-24; 5.3; De 24.16; Ps 51.7; Es 53.6; Da 12.2; Ro 3.10; 3.19-23; 5.12-21; 6.23; 2Co 5.10; 2Th 1.9; lJn 3.4; Ap 20.15
4. De Jésus-Christ et son oeuvre
Nous croyons que Jésus-Christ, Dieu fait homme, né d’une vierge, conçu par le Saint-Esprit, est le Fils de Dieu, et bien qu’il ait été tenté comme nous en toutes choses, il est resté saint, pur, et innocent, qu’il a souffert et qu’il est mort comme un sacrifice parfait, complet et définitif à notre place sur la croix pour expier nos péchés, qu’il est corporellement ressuscité et monté au ciel où il est seul médiateur entre Dieu et les hommes, d’où il reviendra pour juger les vivants et les morts.
Voir: Es 53.4-5; Mt 24.15-42; Lu 1.26-35; Jn 1.1-18; 10.30; Ac 1.11; 3.18-21; 10.42; Ro 1.1-7; 3.25; 14.9; 2Co 5.14-19; Ga 4.4-5; Ph 2.8; 1Th 3.13; 2Ti 4.1; Hé 1.8-9; 4.15
5. Du Saint-Esprit et de son oeuvre
Nous croyons que le Saint-Esprit est Dieu, vivant dans le chrétien et à l’oeuvre dans le monde. Nous croyons que c’est le Saint-Esprit qui, appliquant au coeurs des vérités de l’Écritures, convainc l’homme de son péché et opère en lui la nouvelle naissance. Il habite le croyant dès sa conversion pour l’amener à la maturité spirituelle et le rend capable de persévérer dans la vie chrétienne jusqu’à la fin. Le Saint-Esprit distribue, selon sa volonté, des dons spirituels à tous les croyants pour l’édification de l’Église, et veut remplir le chrétien pour lui donner une vie et un service victorieux. Voir: 1S 10.6; Ez 37.14; Za 7.12; in 3.5-7; 7.38-39; 14.16-17; 15.26; 16.8-11; Ac 1.8; 2.1-4; Rm 5.5; 8.9-16; 1Co 3.16; 12.1-11; Ga 5.16-23; Ep 1.13-14; 5.18; Ti 3.5-6; Hé 2.4; 1Pi 1.2,22-23
6. Du salut par la foi en Jésus-Christ
Nous croyons que, pour être sauvé, l’homme doit, sous l’action du Saint-Esprit, se repentir de ses péchés, s’unir à Jésus-Christ dans sa mort et se réclamer, par la foi, de l’oeuvre expiatoire du Rédempteur et de ses mérites infinis. Le pécheur, ainsi justifié, régénéré et sanctifié par grâce, a la vie éternelle, qui comporte l’entière rédemption de l’esprit, de l’âme et du corps.
Voir: Lu 13.3-5; in 1.12-13; 3.3-16; 14.6; Ac 16.31; Ro 3.24; 5.1,9-10; 6.23; 10.9-10; 1Co 1.30-31; Ep2.8-9; 1Jn 3.4-9
7. Des ordonnances
Nous croyons qu’il y a seulement deux ordonnances pour l’Église, régulièrement observées dans le Nouveau Testament, par lesquelles les croyants professent former un même corps avec Christ et être unis les uns aux autres dans un même esprit.
Voir: Gen 1.27-31; 3.1-24; 5.3; De 24.16; Ps 51.7; Es 53.6; Da 12.2; Ro 3.10; 3.19-23; 5.12-21; 6.23; 2Co 5.10; 2Th 1.9; l Jn 3.4; Ap 20.15
a. Du Baptême d’Eau
Nous croyons que l’immersion totale est, pour l’homme régénéré, l’emblème divinement choisi de la purification de ses péchés, de son ensevelissement et de sa résurrection avec Christ. Nous croyons que, d’après l’ordre du Sauveur, cet acte symbolique est perpétuellement obligatoire et que, selon la pratique apostolique, l’admission dans l’église locale l’implique nécessairement.
b. De la Cène
Nous croyons que la cène, instituée par notre Seigneur Jésus-Christ pour commémorer et proclamer sa mort expiatoire sur la croix, doit être observée dans les églises locales et sous leur contrôle jusqu’à ce qu’il revienne.
Nous croyons que le pain et le vin sont les symboles du corps immolé et du sang versé de notre Sauveur et qu’en y participant, les chrétiens témoignent qu’ils sont un seul corps avec Jésus-Christ.
Nous croyons que, par cette participation, ils proclament également leur ferme assurance du retour en gloire de leur Seigneur.
Voir: Mt 26.26-29; Mc 14.22-25; Jn 6.53-58; 1Co 10.16-17; 11.23-29
10. Du retour du Christ et de la résurrection
Nous croyons que le Seigneur Jésus-Christ reviendra du ciel comme il y monté. Nous croyons à la résurrection des morts, les justifiés iront à la vie éternelle. Nous croyons au jugement final où les injustifiés seront voués à la séparation d’avec Dieu réservée pour Satan et ses Anges.
Voir: Mt13.49-50; Lu21.27; Jn14.1-3; Acl.1l; Ro2.3-8; 1Co 15; lTh4.13-18; 2Th 1.6-12; 2Pi 3.10-13; Ap. l.7; 20.10-15
DEUXIÈME PARTIE – PRINCIPES ÉCCLESIATIQUES
1. De l’église locale
Nous croyons que l’église locale, constituée selon la Parole de Dieu, est une assemblée de croyants gérant ses propres affaires, séparée de l’État, n’en acceptant aucun subside, et complètement indépendante, en matière religieuse, de toute autre autorité que celle de Jésus-Christ, son Chef. Nous voyons, dans l’église locale terrestre, l’image réduite et imparfaite de la communauté céleste qui, dès les noces de l’Agneau, rassemblera en un seul corps les rachetés de tous les temps.
Nous croyons que, conformément à la pratique des apôtres, il est indispensable que tous ceux qui composent une église locale aient accepté le message évangélique, qu’ils aient manifesté leur régénération par une conduite chrétienne, et qu’ils aient rendu témoignage de leur foi en étant symboliquement ensevelis par le baptême.
Le rattachement à l’église locale crée, entre le nouveau baptisé et les membres de celle-ci, une union impliquant des obligations réciproques formelles. En proclamant, par le baptême, sa foi aux vérités évangéliques, le candidat s’engage à les pratiquer en pleine harmonie avec l’église.
Les membres de l’église locale doivent consacrer à l’intérêt général de celle-ci les dons et les privilèges qu’ils ont reçus de Dieu.
Nous croyons que l’église locale, colonne et appui de la vérité dans le milieu où se réalise sa vocation, a pour mission d’accomplir par le témoignage, par l’enseignement et par le service en commun, toutes les tâches que le Seigneur a laissées à la charge des collectivités chrétiennes. A elle incombe la responsabilité d’annoncer l’Évangile, de maintenir la saine doctrine, de contrôler les ministères et d’exercer la discipline.
2. Des ministères
Nous croyons que tous ceux qui exercent officiellement un ministère dans l’église locale, doivent y avoir été appelés par celle-ci, après constatation qu’ils possèdent les qualifications requises par la Parole de Dieu pour leur charge, dont ils ont le devoir de s’acquitter dans un esprit de désintéressement, de sagesse et d’amour.
L’Écriture n’établit aucune distinction de rang ou d’autorité entre les titres d’évêques (ou surveillants), pasteurs et anciens. Les pasteurs ou anciens sont particulièrement chargé de veiller à l’enseignement et à la prospérité spirituelle de l’église locale. D’une manière générale, ils ont pour mission de présider ses assemblées religieuses, ses manifestations publiques et ses délibérations, dont il leur incombe d’assurer l’exécution. Ne dominant jamais sur l’église de Dieu, ils doivent se rendre eux-mêmes les modèles du troupeau, en veillant sur les âmes comme devant en rendre compte.
En dehors des pasteurs ou anciens, l’église locale peut avoir d’autres serviteurs responsables, par exemple des diacres et des diaconesses, dont le rôle est d’assister les pasteurs ou anciens dans leur ministère, en se chargeant spécialement de tout ce qui se rapporte aux intérêts matériels de l’assemblée.
Relativement à leurs attributions et à leur conduite individuelle, les membres chargés d’un ministère sont, de même que tous les autres membres, soumis au contrôle et à la discipline de l’église locale, qui détermine souverainement la charge particulière de chacun. C’est le privilège et le devoir des membres de l’église de soutenir ses serviteurs, de les seconder dans leur ministère, et d’avoir pour eux amour et déférence, à cause de l’oeuvre qu’ils accomplissent.
3. De la discipline
Nous croyons que l’église locale a, conformément à l’enseignement évangélique, le pouvoir d’exclure de son sein, après les avoir solennellement avertis, tous ceux de ses membres dont la profession de piété est démentie par leur conduite, qui abandonnent sans motif valable les saintes assemblées, qui montrent avec persistance qu’il se désintéressent des divers besoins de l’église, ou qui repoussent les exhortations fraternelles qui leur sont adressées.
Le membre ainsi exclu et privé de ses droits dans l’église, doit cependant continuer à bénéficier de la bienveillance et de la sollicitude spirituelle de ceux qui ont eu la douleur de se séparer de lui. Il peut d’ailleurs, sur sa demande, être réadmis dans l’église locale, si son témoignage et sa conduite démontrent qu’il est redevenu pieux et fidèle.