George Müller, un homme d’affaires prospère du XIXe siècle, a pris une décision radicale : abandonner sa richesse pour suivre l’appel de Dieu. Il a quitté son travail et a commencé à s’occuper des enfants orphelins à Bristol, en Angleterre. Sans jamais demander de dons, il a placé sa confiance entière en Dieu, et Dieu a pourvu à chaque besoin de façon miraculeuse. L’histoire de George Müller nous enseigne que suivre Dieu, même au-delà des incertitudes, conduit à la fidélité de Dieu.
Qu’est-ce qui nous empêche aujourd’hui de suivre Jésus pleinement, même si nous ressentons son appel ?
Le texte du jour
Luc 18.18-30
« Un chef interrogea Jésus et dit : « Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » Jésus lui répondit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Tu connais les commandements : ‘Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, tu ne porteras pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère.’ » L’homme répondit : « J’ai respecté tous ces commandements depuis ma jeunesse. » Jésus, ayant entendu cela, lui dit : « Il te manque encore une chose : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi. » Lorsqu’il entendit ces paroles, il devint tout triste, car il était très riche. En voyant cela, Jésus dit : « Qu’il est difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! En effet, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » Ceux qui l’écoutaient dirent : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » Jésus répondit : « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » Pierre dit alors : « Voici, nous avons tout quitté et nous t’avons suivi. » Jésus leur dit : « Je vous le déclare en vérité, il n’y a personne qui, ayant quitté à cause du royaume de Dieu sa maison, sa femme, ses frères, ses parents ou ses enfants, ne reçoive beaucoup plus dans le temps présent, et dans le monde à venir la vie éternelle. »
La question du chef
Sur la route de Jérusalem, un notable approche Jésus et lui pose une question cruciale : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? » Cette question nous interpelle nous aussi aujourd’hui. Beaucoup veulent être rassurés quant à leur salut.
Jésus lui répond : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. » Cette réponse invite l’homme à réfléchir à la vraie nature de Jésus : est-il prêt à suivre Jésus comme on suit Dieu ?
1. La bonne volonté ne suffit pas
L’homme riche était respectueux des commandements, assidu à la religion. Pourtant, Jésus lui demande de vendre tout ce qu’il a et de le suivre. La réaction de l’homme est la tristesse. Sa richesse était un obstacle trop grand pour lui. Jésus ne veut pas simplement notre bonne volonté ou nos efforts religieux ; il veut notre cœur tout entier, sans réserve.
Dans nos vies, qu’est-ce qui nous empêche de donner à Dieu notre cœur tout entier ? Est-ce que ce sont nos biens, nos relations, ou nos habitudes ? Jésus nous appelle à tout laisser pour lui.
2. L’obstacle des richesses et la grâce de Dieu
Jésus explique que pour un riche, entrer dans le Royaume de Dieu est aussi difficile qu’à un chameau de passer par le trou d’une aiguille. Cela n’est pas impossible, car ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Le problème ne vient pas de Dieu, mais de notre attachement aux richesses et aux bagages que nous portons. Dieu seul peut nous libérer de ces attaches si nous le lui demandons.
Mais il est important de comprendre que même si cet homme vendait tout ce qu’il possédait, ce n’est pas cette action en elle-même qui lui permettrait d’entrer dans le royaume de Dieu. Le salut est avant tout une question de grâce : c’est uniquement par la grâce de Dieu, par le pardon qu’il nous offre en Jésus-Christ, que nous pouvons être sauvés. Les richesses, cependant, peuvent devenir un obstacle qui nous empêche de saisir pleinement cette grâce et d’ouvrir notre cœur à Dieu.
3. La récompense pour ceux qui abandonnent tout pour Jésus
Pierre rappelle à Jésus qu’ils ont tout laissé pour le suivre. Jésus lui promet alors que ceux qui laissent tout pour lui recevront beaucoup plus, ici-bas et dans la vie à venir. Les bénédictions ne sont pas toujours matérielles, mais la paix, une nouvelle famille spirituelle, et la vie éternelle avec Dieu sont bien plus précieuses.
Suivre Jésus, c’est semer nos graines avec foi. Comme l’agriculteur qui sème toutes ses graines en prévision d’une grande récolte, nous aussi, nous devons faire confiance à Dieu pour une récompense bien plus grande que ce que nous laissons derrière nous.
Conclusion
Qu’est-ce qui nous empêche de suivre pleinement Jésus ?
Prions pour que Dieu nous montre nos obstacles et nous donne la force de les surmonter. Dieu nous veut tout entier, prêt à abandonner nos bagages pour entrer dans sa présence.
Prions ensemble : Seigneur, aide-nous à entendre ton appel et à te suivre sans réserve. Libère-nous de nos bagages et fais de nous des disciples tout entiers consacrés à toi. Amen.
