Jean 15.4-6
« Demeurez en moi, et moi je demeurerai en vous. Un sarment ne saurait porter du fruit tout seul, sans demeurer attaché au cep. Il en est de même pour vous : si vous ne demeurez pas en moi, vous ne pouvez porter aucun fruit.
Je suis le cep de la vigne, vous en êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, portera du fruit en abondance, car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si ne demeure pas en moi, on le jette hors du vignoble, comme les sarments coupés : ils se dessèchent, puis on les ramasse, on y met le feu et ils brûlent. »
Méditation
Quand nous sommes plus occupés que Dieu ne l’attend de nous, nous nous faisons violence. Thomas Merton l’avait compris et il écrivit ceci :
il existe une forme subtile de violence contemporaine : l’activisme et le surmenage. La précipitation et la tension de la vie moderne sont la forme peut-être la plus commune de sa violence intérieure. Se laisser emporter par une multitude d’intérêts contradictoires, se laisser submerger par trop d’exigences, s’adonner à trop de projets, vouloir aider tout le monde pour tout, c’est se laisser vaincre par la violence […]. La frénésie de l’activiste […] détruit la racine de sagesse intérieure qui rend ses efforts.
Thomasd Merton, Réflexions d’un spectateur coupable, trad. Marie Tadié,Paris, Albin Michel, 1970, p. 97-98.
Et quand nous commettons cette violence envers nous-mêmes, nous sommes incapables d’aimer les autres selon et au travers de l’amour de Christ.
Question à ce poser
De quelle manière êtes-vous plus occupé que Dieu ne le demande ?
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