Médiation
Lire Écclésiaste 3.1-8
« 3 Il y a un moment pour tout et un temps pour toute activité sous le ciel: 2un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté, 3un temps pour tuer et un temps pour guérir, un temps pour démolir et un temps pour construire, 4un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser, 5un temps pour lancer des pierres et un temps pour en ramasser, un temps pour embrasser et un temps pour s’éloigner des embrassades, 6un temps pour chercher et un temps pour perdre, un temps pour garder et un temps pour jeter, 7un temps pour déchirer et un temps pour coudre, un temps pour se taire et un temps pour parler, 8un temps pour aimer et un temps pour détester, un temps pour la guerre et un temps pour la paix ».
Nous ne contrôlons pas les saisons ; elles arrivent tout simplement. L’hiver, le printemps, l’été et l’automne viennent à nous, que nous les aimions ou pas. Leurs rythmes nous donne un enseignement sur notre vie spirituelle et sur les voix de Dieu. Considérez la description suivante qui décrit le paradoxe de la mort et de la renaissance dans la nature et dans notre vie :
« L’automne est une saison de grande beauté, mais c’est aussi la saison du déclin : les jours diminue, la lumière est moins intense, et l’abondance de l’été cède la place à la mort de l’hiver… Dans ma propre expérience de l’automne, je suis rarement conscient des graines plantées… Mais lors ce que j’explore les paradoxes de l’automne, qui est porteuse à la fois de mort et de semences, je ressens la puissance de la métaphore. Lorsque je fais l’expérience de l’automne dans ma vie, je me concentre facilement sur ce qui est apparent – la perte de sens, la dégradation des relations, la fin d’un travail. Mais à y regarder de près et de manière plus approfondie, je peux entrevoir des myriade de possibilités susceptibles de porter du fruit dans une saison à venir. De manière rétrospective, je peux apercevoir dans ma vie ce que je ne pouvais pas voir à l’époque – comment le fait de perdre mon travail m’a aidé à trouver le travail dont j’avais vraiment besoin, comment le panneau « routes barrées » m’a conduit vers le terrain que j’avais besoin de découvrir, et combien toutes ces pertes qui semblait irrémédiablement obliger à discerner ce que j’avais besoin de comprendre. En surface, il semblait que la vie s’étiole, alors que silencieusement les graines de la vie nouvelle continuaient à être semé en abondance. »
« Rendez-vous quotidien » Peter Scazzero